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          Sharon 
          Sharon 
           
          ROMAN_PHOTO 
          
          
          
            
          
          
          
          
             
              Elle 
                m'appelle: Sharon... Sharon! 
                Ca me poursuit. 
                Le soleil et quelques gouttes de rosée 
                seul avec elle depuis 8 mois. 
                 
                Son corps m'habille, mon corps se plie 
                Mon histoire avait si bien commencé. | 
             
           
          
          
            
          
          
          
          
             
              Une 
                partie de plaisir 
                "Je l'ai rencontré pour la première fois chez 
                des amis communs, je crois. Je ne peux pas dire qu'il avait - 
                ce qu'on appelle du charme - autant que je m'en souvienne, je 
                n'ai pas du lui faire non plus forte impression.  
                A vrai dire, nous aurions très bien pu ne jamais nous revoir!" | 
             
           
          
          
          
           
          
          
          
          
             
              | "Elle 
                était vraiment très belle, très séduisante 
                - j'aime beaucoup regarder son visage." | 
             
           
          
          
           
          
          
          
          
             
              | Oui, 
                il va venir à nouveau comme il est déjà venu | 
             
           
          
          
            
          
          
          
          
          
             
              | Une 
                main habile me presse. J'y occupe depuis 6 000 heures, le jour 
                la nuit dans sa tête; dans son ventre j'y pousse comme une 
                perle dans un grenier. Une main habile me presse, me contourne: 
                je ne bouge pas. | 
             
           
          
          
          
            
          
          
          
          
          
             
              | Un 
                bonheur tranquille: l'homme que j'attends qui me hante. Nid douillet 
                un peu forcé, nous y avons souvent fait l'amour. | 
             
           
          
          
            
          
          
          
          
          
             
              ARRIVE 
                - ALCHIMISTE! 
                Mon coeur s'emballe qua 
                Drôle de graphie sentimentale! 
                C'est son retour que tu lisais dans les pierres ou notre paroi 
                molle; 
                 
                tu disais  
                Pénélope n'a jamais aimé comme j'aime aujourd'hui | 
             
           
          
          
          
          
          
            
          
          
          
          
          
          
            
          
          
          
          
          
           
          
          
          
          
             
              Comme 
                un rêve à la lumière s'évapore 
                j'entendis, bruissement, ton écho: en toi aussi, inopportune, 
                je me force trop à répéter viens, viens en 
                moi... 
                9 août douceur d'un soir sur la terrasse | 
             
           
          
          
            
          
          
          
          
          
             
              Ah! 
                le bel oiseau déplumé! et toujours une forme nouvelle! 
                 
                 
                j'irais à sa rencontre si je voulais bien. Il croit la 
                caresser quand il me tasse; ma main (main?) translucide accompagne 
                sa lente progression, son doux séjour | 
             
           
          
          
            
          
          
          
          
          
            
          
          
          
          
             
              PLAISIR 
                S'AVANCE 
                 
                Je le serre fort cet homme au sourire cruel de mille pièces 
                détachées; les lourds hochements de nos seins, ils 
                reculent pourtant, l'ont amené ici sans ressentiment | 
             
           
          
          
          
            
          
          
          
          
          
            
          
          
          
          
          
            
          
          
          
          
             
              Quels 
                étranges rivages j'aurai abordé ce matin! 
                 
                à petites doses, il me noie son poison avec soin distillé 
                ma dame toute suées, sang vomit sur le sofa usé 
                 
                il ne l'écoute guère elle pleure elle s'agite elle 
                me quitte... 
                 
                Dehors nous mutilent mille pincées, mille secousses nous 
                renversent  | 
             
           
          
          
          
            
          
          
          
          
             
              | Vacillent 
                encore debouts quelques membres fragmentés: n'y a-t-il 
                plus belle preuve d'amour que d'offrir la vie de ceux qu'on aime? | 
             
           
          
          
            
          
          
          
          
          
            
          
          
          
          
             
              Sharon! 
                Sharon! 
                 
                elle criait  
                le jour de délivrance 
                le jour de ma naissance 
                je l'attends 
                encore | 
             
           
          
          
            
          
          
          
          
             
              | Qui 
                pourra dire le dernier vacarme | 
             
           
          
          
            
          
          
          
          
          
            
          
          
          
          
             
              le 
                dernier 
                 
                l'éphémère réseau que joint en nos 
                cerveaux offline la paix 
                le silence enfin jusqu'au petit matin | 
             
           
          
          
          
             
              |  
                 Photo-montages: 
                  C.Naturel 
                  Textes: Sten Colt 
               | 
             
           
         
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